Bucket list : effet de mode fumeux
ou véritable méthode bien-être ?

Ma Bucket List

Un outil à se faire du bien

La bucket list n’est-elle, comme certains l’affirment, rien de plus qu’un effet de mode dépassé et futile ? Ou au contraire, peut-elle être un formidable outil de développement de soi ? Pourrait-elle, si utilisée à bon escient, contribuer à satisfaire le besoin de reconnaissance de ceux et celles qui se lancent dans sa réalisation, en boostant leur confiance et leur estime de soi ? (spoiler alert, la réponse est oui !)

Mais dans ce cas, comment l’utiliser à “bon escient”, c’est-à-dire de façon constructive et bénéfique, pour qu’elle nous aide à nous sentir mieux dans notre peau ?

C’est ce que je vous propose de voir tout de suite.

Evènement inter-blogueurs

Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs “ma meilleure astuce pour satisfaire mon besoin de reconnaissance” organisé par le blog developpersaconfiance.com.

Du phénomène de mode et à la polémique

Si vous approchez d’un âge canonique comme moi, vous vous souvenez peut-être que lorsque le film Sans plus attendre avec Jack Nicholson et Morgan Freeman est sorti en 2007 (je vous avais dit que ça ne nous rajeunissait pas), il a lancé la “mode” de la bucket list.

Cette histoire feel-good de deux papis atteints d’un cancer incurable qui décident de dresser la liste de tout ce qu’ils aimeraient faire avant de mourir a ému et titillé l’imagination du monde entier. Chacun s’est alors mis à y aller de sa propre liste, et les articles sur le sujet ont fleuri, encourageant tout un chacun à sauter en parachute, partir faire un trek en Terre de Feu ou se faire tatouer des symboles bouddhistes sur le poignet. Bref, à la fin des années 2000, la bucket list était tendance.

Et puis, qui dit tendance dit contre-tendance, et bien vite, est arrivée l’heure de la “polémique”. Sous la plume de ses détracteurs, la bucket list a tout à coup été dépeinte comme un exercice futile, vain, égoïste, consumériste, “apanage de la génération zapping”, et j’en passe. Bref, au milieu des années 2010, non seulement c’était passé de mode mais en plus, avoir une bucket list, c’était maaaal !

La Bucket List, un outil avant tout

Pourtant, faire sa bucket list – et s’attacher à réaliser un maximum des points qui la composent -, peut être un formidable outil pour gagner en confiance en soi, booster son estime personnelle et satisfaire son besoin de reconnaissance. Autrement dit, un formidable outil à se faire du bien. Comment ça, me direz-vous ? Eh bien, encore faut-il, comme tous les outils, qu’on l’utilise de façon adaptée et constructive.

Admettons que vous ayez un marteau. Vous cogneriez le jour, vous cogneriez la nuit, vous y mettriez tout votre cœur, oh oh, ce serait le bonheur. Mais je m’égare.

Je disais donc, imaginez que vous sortiez de Leroy Merlin avec un beau marteau tout neuf. Arrivé.e chez vous, vous avez le choix. Vous pouvez le manier habillement et fabriquer une superbe mangeoire pour les petits zoizo qui viennent fureter dans votre jardin. Ou vous pouvez fracasser rageusement le pare-brise de la voiture du voisin qui, pour la millième fois, s’est encore garé en travers, saccageant vos plates-bandes.

C’est à vous de voir. Le marteau permettra indifféremment de réaliser les deux tâches, avec une aussi grande efficacité. Ce n’est qu’un simple outil que vous pouvez utiliser de façon constructive aussi bien que destructrice.

Vous l’aurez compris, il en va de même pour la bucket list. C’est un outil. Vous pouvez l’utiliser à des fins positives, ou au contraire, n’en faire qu’un exercice sans grand intérêt (voire frustrant !)

Répondre à ses besoins secondaires, la clé du bonheur

Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la pyramide de Maslow ? Non, rien à voir avec Khéops, le Louvre, ni même les Bangles (pour ceux d’entre vous qui ont des références :p).

Conceptualisée dans les années 70 par le psychologue américain Abraham Maslow, cette pyramide établit une sorte de hiérarchie de ce dont nous, petits humains, avons besoin pour vivre, nous épanouir et au bout du compte, être bien dans notre peau. A la base de cette pyramide, il y a les besoins physiologiques, ce que Maslow appelle les besoins primaires (manger, boire, dormir, se sentir en sécurité, etc.). Dès que ces besoins-là commencent à être satisfaits, viennent ensuite les besoins secondaires qui, s’ils sont moins immédiats, n’en restent pas moins… des besoins. C’est bien, vous suivez.

Comme l’explique cet excellent article, des besoins secondaires, il y en a deux :

d’un côté, le besoin d’estime et de reconnaissance
et de l’autre, le besoin d’accomplissement personnel

Pour résumer, donc, satisfaire ces deux besoins permet à l’individu, sinon de nager dans un bonheur sans nuage, tout du moins d’accéder à davantage de bien-être, et de se sentir bien dans sa tête et ses baskets ! Vous en conviendrez, c’est déjà plutôt pas mal.

Je ne m’attarde pas ici sur les avantages évidents d’avoir une bucket list pour satisfaire son besoin d’accomplissement personnel, parce que ce n’est pas le sujet de cet article mais voyons un peu en quoi une liste de rêves peut nous aider à répondre à notre besoin d’estime et de reconnaissance.

Brille like an Egyptian

Le besoin de reconnaissance, c’est quoi au juste ?

Obtenir une certaine reconnaissance est donc un besoin humain tout à fait normal et universel. Chaque petit être qui arrive sur cette planète ressent la nécessité d’exister aux yeux des autres, d’être considéré et aimé pour qui il ou elle est. Cet article l’explique très bien, chaque enfant a besoin d’amour et de validation pour bien se construire. C’est en se sentant entouré.e et soutenu.e qu’il ou elle apprend à s’accorder de la valeur. Dans le cas contraire, l’enfant peut être convaincu.e qu’il ou elle ne vaut rien, ce qui peut être à l’origine d’un manque profond d’estime personnelle et de confiance en soi.

Le problème, c’est que ce besoin peut, si on n’y prend pas garde, devenir une véritable drogue dure. Etancher cette soif d’être vu, aimé, validé, considéré, c’est un véritable shoot de plaisir et de bien-être. Tellement qu’on est tenté d’en redemander encore, et encore, jusqu’à risquer de tomber dans la dépendance. De devenir accro au regard des autres, à la validation extérieure.

Et comme avec toutes les dépendances, ce qui n’est au départ qu’un plaisir peut vite être remplacé par la douleur de vivre en permanence avec un besoin envahissant qui ne peut jamais être totalement comblé.

L’idée est donc de répondre à ce besoin suffisamment pour asseoir ou renforcer notre estime personnelle et notre confiance en nous, mais en l’empêchant d’envahir totalement notre esprit. Plus facile à dire qu’à faire ?

La bucket list et le besoin de reconnaissance

Comme je le disais plus haut, la bucket list est essentiellement un outil. En tant que tel, elle peut vous aider à faire tout un tas de choses : vous autoriser à rêver, vous donner des objectifs, vous pousser à passer à l’action, vous aider à dépasser vos peurs, à vous affirmer, encourager les nouvelles expériences, renforcer votre estime personnelle, atteindre des objectifs et en être fier, prendre du plaisir à vivre des expériences, trouver votre place, et j’en passe… Mais comme je le soulignais aussi, elle peut ne pas toujours être utilisée à bon escient. Et c’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de soigner son besoin de reconnaissance.

En effet, si vous avez une image dégradée de vous-même et que vous vivez essentiellement au travers du regard de l’autre, il y a de fortes chances que vous ajoutiez à votre liste ce que vous pensez “qu’il faut y mettre”. Et non pas ce qui vous fait vraiment vibrer ! Et ce même si, au fond, vous savez que ça n’a aucun intérêt pour vous.

Vous avez peut-être peur que si vous ne mettez pas comme tout le monde, vous ne serez pas “normal.e”. Vous serez moqué.e par votre entourage. Vous serez carrément mis.e au ban de la société. Terrifié.e d’être rejeté.e, vous faites alors peut-être semblant – consciemment ou pas – d’avoir des envies les plus consensuelles possibles.

Malheureusement, elles ne vous correspondent pas et votre bucket list est alors au mieux, une perte de votre temps, au pire, une souffrance supplémentaire que vous vous imposez. Non seulement, vous vous forcez à faire des choses qui, au fond, ne vous font pas vibrer mais en plus, vous vous sentez obligé.e de les faire très publiquement, puisque le but, après tout, c’est d’être vu, reconnu, et accepté au sein du groupe.

Et si personne ne réagit à la hauteur des efforts que vous avez fournis, alors là, patatras. Vous vous effondrez. Vous vous sentez deux fois plus rejeté.e.

Ça, my friends, c’est exactement ce que j’entends par “utiliser la bucket list à des fins destructrices”.

Mais il y a une autre option, bien plus constructive et bénéfique. Celle d’utiliser sa bucket list pour répondre efficacement à son besoin de reconnaissance sans le laisser nous déborder.

Comment faire sa bucket list ?

Découvrez les 5 étapes toutes simples pour faire une bucket list qui vous ressemble !

Un outil de connaissance de soi

Le blog Développer sa Confiance, que je vous invite vivement à consulter, liste dix moyens efficaces de pallier son besoin de reconnaissance, autrement dit de le nourrir sans se laisser envahir.

Le premier de ces moyens est intitulé “Comprendre ce qui nous anime et travailler son estime de soi”. Voilà comment il est défini : “Découvrir ce qui nous fait vibrer est crucial pour parvenir à dépasser le besoin du regard des autres. Plus que cela encore, c’est la clé vers le bonheur ! Dès lors que l’on comprend que ce n’est pas à la société de nous imposer notre but dans la vie et que nous devons avant tout vivre pour nous réaliser personnellement, nous nous libérons !”

C’est pour moi, la façon la plus bénéfique d’utiliser sa bucket list ! Elle doit nous permettre, non pas de lister toutes les activités à la mode, mais bien toutes les expériences que nous rêvons véritablement de vivre, qu’elles soient tendance ou pas, spectaculaires ou insignifiantes aux yeux des autres. C’est notre liste de rêves. Elle devrait contenir nos rêves à nous, et rien qu’à nous.

Rédiger notre bucket list, c’est l’occasion de mieux se connaître. Quand on se pose la question : “Qu’est-ce que j’aimerais vraiment faire au moins une fois dans ma vie ?”, on est amené à s’interroger sur ce qui nous fait vibrer personnellement, à découvrir ce qui nous fascine, nous intéresse, nous donne envie.

Je sais que, dans certains cas, ça peut être difficile au départ. Peut-être parce qu’en tant que garçon hétéro, ça vous semble impossible d’afficher votre passion pour le crochet ou la trilogie Twilight sans être jugé, si ce n’est insulté. Ou qu’en tant que femme mûre, vous pensez qu’on vous prendra de haut si vous rêvez d’animer une chaîne de trap music sur Twitch. La société a vite fait de nous ranger dans des cases et de réserver certaines activités à des personnes d’un genre, d’un âge, d’un type bien particulier.

Voyez pas que je suis en direct sur Twitch, là ? Lâchez-moi la trap !

Si vous avez encore du mal à vous détacher totalement de tout ça, rédigez votre liste de votre côté et dans un premier temps, gardez-la pour vous. Il vaut mieux qu’elle reste secrète mais qu’elle vous corresponde, plutôt que l’inverse (et même si au bout du compte, vous ne serez vraiment bien qu’en l’assumant pleinement publiquement, mais on n’y reviendra plus tard).

Il est aussi possible qu’au début, vous ayez aussi du mal à savoir exactement de quoi vous rêvez intimement, quand il n’est plus question d’agir en fonction des autres. Là encore, c’est tout l’intérêt de faire votre bucket list. Parmi toutes les choses que vous avez notées, remarquez celles que vous repoussez toujours et encore, ou que vous trouvez toujours trop chères, celles pour lesquelles vous avez toujours un prétexte ou une excuse. Il y a fort à parier que ce soient celles qui ne vous correspondent pas vraiment et que vous avez ajoutées pour “faire comme tout le monde”. (Inutile de culpabiliser ! C’est comme ça qu’on apprend petit à petit à mieux se connaître 🙂

Au contraire, il y en a certainement que vous brûlez d’envie de réaliser tout de suite, tellement qu’aussitôt notée, vous êtes déjà sur Google à regarder comment vous pouvez faire. Là encore, c’est certainement un indice ! Vous avez sûrement trouvé quelque chose qui vous anime véritablement.

Vous pouvez également vous aider d’autres outils de connaissance de soi, bien entendu. Multiplier les approches ne pourra que vous aider à y voir plus clair !

Rédiger notre bucket list nous permet donc aussi de “prendre conscience que l’on est unique pour compenser son désir d’estime” car “apprendre à se connaître soulage inévitablement de la quête d’estime, de la recherche d’approbation d’autrui”, mais aussi de “ne pas chercher à imiter et affirmer sa différence”, deux autres moyens de pallier son besoin de reconnaissance listés par developpersaconfiance.com.

Tout ça, simplement avec une bucket list ! Une affaire, non ? Mais ce n’est pas fini, pour l’instant, vous l’avez simplement rédigée ! Imaginez ce que vous allez gagner à la réaliser !

Un outil pour “sortir de sa zone de confort” ?

Ah ! Cette fameuse “zone de confort”. Vous en avez très certainement déjà entendu parler, mais un petite définition – et peut-être même quelques éclaircissements – ne peuvent pas nous faire de mal, pas vrai ?

Le confort, un faux-ami

Il faut d’abord savoir que cette expression est une traduction mot à mot (et donc, pas forcément très heureuse) de la phrase anglophone “Comfort zone”. Le problème, cependant, c’est que dans ce contexte-là, “comfortable” en anglais ne veut pas dire “confortable” mais “à l’aise”. C’est une différence certes subtile, mais qui a son importance. D’un côté, il est question de confort, de l’autre d’aisance, de facilité.

Cette “zone de confort” désigne donc l’ensemble des activités et des situations dans lesquelles on est plutôt ou totalement à l’aise, celles pour lesquelles on éprouve une facilité naturelle ou acquise avec l’habitude, par opposition à celles qui demandent des efforts et dans lesquelles on est beaucoup moins à l’aise (ce qui peut être inconfortable, j’en conviens, mais pas forcément !)

Sortir de cette zone dans laquelle tout est aisé, facile et familier, c’est simplement s’essayer à des choses inhabituelles. Autrement dit, sortir de sa routine, de ses habitudes. Ne pas se contenter de ce qui est familier.

La routine, facilité ou confort ?

Pour illustrer la distinction, je vous propose de prendre un exemple. Imaginons que vous ayez l’habitude d’emprunter tous les jours le même trajet pour aller au travail. Avec l’habitude, vous êtes à l’aise sur le trajet, que vous connaissez par cœur. Vous n’avez que peu d’efforts à fournir, vous êtes presque en mode automatique.

Ce trajet, en revanche, n’est pas forcément confortable. Vous constatez peut-être de plus en plus de bouchons sur la route, et il vous est peut-être particulièrement pénible de perdre tant de temps tous les matins. Mais vous continuez, malgré l’inconfort, à prendre la même route parce que ça ne vous demande pas d’efforts, c’est facile. “La voiture connaît le chemin”.

Imaginons maintenant que vous décidiez de ne plus subir cet inconfort, et de tester un nouveau chemin, voire – soyons foufous ! – un nouveau moyen de transport. Au départ, vous êtes tout de suite moins à l’aise. Bien entendu, ce changement vous demande davantage d’attention, plus question d’être en mode automatique. Il faut faire gaffe à bien tourner au bon endroit, ou à changer de ligne de métro au bon moment… Seulement voilà, vous constatez que le trajet vous a pris 20 minutes de moins que d’habitude. Que de ce côté, la route est beaucoup plus dégagée, ce qui a rendu le trajet bien plus agréable. Ou que vous avez profité de prendre les transports pour lire un peu, écouter de la musique ou faire une partie de jeu vidéo. Plutôt que d’être coincé dans les embouteillages, le pied sur l’embrayage. Vous admettrez que c’était plus confortable, même si vous étiez moins à l’aise.

Si j’insiste pour faire le distinguo, c’est que je regrette cette traduction mot à mot. Je trouve même la formulation “sortir de sa zone de confort” carrément flippante. Pourquoi un humain accepterait-il sciemment de renoncer à son confort ? Alors même qu’il s’agit d’un de ses besoins primaires (celui de sécurité).

En réalité, il s’agit surtout d’un usage abusif du mot “confort”. Il ne s’agit pas forcément d’abandonner son confort, mais de s’ouvrir à la nouveauté, pour ne pas céder à la facilité, à la routine, sachant que comme ça, ça pourrait même être l’occasion d’obtenir… davantage de confort !

Une bucket list contre la routine

Lorsque vous vous lancez dans la réalisation de votre bucket list – la liste de ce que vous aimeriez faire au moins une fois dans votre vie – vous testez, par définition, des choses nouvelles. Que vous soyez multipotentiel.le comme moi, avec un appétit pour la nouveauté, ou que vous soyez passionné.e par un sujet que vous approfondissez étape par étape, la finalité est la même : continuer à découvrir. Ne pas s’encroûter. Ne pas céder à la facilité, au train-train. Casser la routine.

En plus, consigner ses rêves et ses envies dans une bucket list, c’est aussi en faire des objectifs, des buts à atteindre. Et lorsque vous réalisez un point de votre bucket list, vous atteignez votre but. En plus d’éprouver le plaisir de l’expérience en elle-même, vous vous prouvez à vous-même que vous pouvez y arriver. Vous en ressentez une certaine fierté. Et vous avez bien raison !

Plus l’objectif vous semblera hors de portée au départ, plus il vous coûtera d’efforts et de courage, plus vous serez mal à l’aise, et plus la satisfaction sera forte. Plus vous pourrez être fièr.e de vous. Plus votre estime personnelle sera reboostée, votre confiance en vous décuplée et plus votre besoin de reconnaissance sera nourri de l’intérieur.

Pour autant, n’hésitez pas à réaliser aussi “des petits rêves”. A partir du moment où ce sont les vôtres et qu’ils vous amènent à faire des choses même légèrement inhabituelles, même rien qu’un tout petit peu différentes, vous pourrez – et devriez ! – être fièr.e de vous.

Fièr.e de nos rêves

Pour finir, je ne peux que vous conseiller, dès que vous serez prêt.e, de rendre votre bucket list “publique”. D’en parler autour de vous. De “l’assumer”. En accumulant les réussites, les objectifs atteints, et les moments de plaisir, vous aurez développé assez d’assurance pour ne plus avoir de raison de craindre le regard des autres. Vous aurez trouvé en vous votre propre source de validation.

A ce propos, j’échangeais récemment avec une lectrice d’Objectif Bucket List qui me confiait que souvent, lorsqu’elle annonce aux gens qu’elle a une bucket list, leur première réaction est de la trouver “bizarre”. Vous savez, pas “comme tout le monde”. Mais que très vite, en apprenant que grâce à cette liste, elle a rencontré un président, fait du karting sur glace, ou encore un road trip en Harley aux Canaries, ils prennent conscience du plaisir, du fun, de la richesse que tout ça apporte à sa vie.

Aujourd’hui, après avoir réalisé 171 (!) de ses rêves grands et petits, elle a suffisamment d’estime pour elle et de confiance pour parler de sa liste ouvertement, sans se soucier qu’on la trouve bizarre ou qu’on la rejette. Elle a conscience de tout ce que ça lui apporte, et de la chance qu’elle a, et ça suffit à soigner son besoin de reconnaissance.

Et vous, qu’est-ce que vous faites pour guérir votre besoin de reconnaissance ? Des astuces à partager ? Dites-moi tout en commentaire !


Crédits photo

J’ai pris les photos qui illustrent cette article à l’exception de :
Photo de couv : Nick Fewings on Unsplash / Terre de feu : sentidos humanos sur Unsplash /
Lâchez-moi la trap : LinkedIn Sales Solutions on Unsplash / Embouteillages : Musa Haef sur Unsplash

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13 Responses

  1. J’adore ton article où tu y glisses beaucoup d’humour tout en donnant des infos très pertinentes ! En fait, c’est sympa l’idée de faire une bucket list pour gérer son besoin de reconnaissance. C’est tellement gratifiant de se fixer des objectifs et de les atteindre 🙂 !

    1. Merci Anne ! Oui, rien de tel qu’atteindre un objectif pour se sentir tout à coup pousser des ailes. Alors, une liste entière… Imagine ! Merci de ton passage !

  2. Bonjour
    Merci pour cette article ! Personnellement, cela fait un moment que j’ai ma Bucket List et je me rends compte que certaines idées que j’avais noté il y a quelques années ne me font plus rêver.
    Maintenant, quand je veux rajouter quelque chose dans ma liste, je le note à part et j’attends un certain temps. Lorsque je retombe sur ce rêve, je regarde s’il me fait toujours envie. Si oui, je le note dans ma Bucket List. Si non, je l’enlève.

    1. Tu as raison, Dorian, parfois, on a la sensation d’avoir envie de quelque chose, et puis, on se rend compte que ce n’était pas si intéressant que ça… C’est pour ça qu’une bucket list doit toujours pouvoir évoluer. Il n’est pas question de s’imposer de faire des choses, mais bien de faire des trucs qui nous font vibrer. Merci pour ton commentaire !

  3. Tellement vrai ! Tellement utile de considérer cette bucketlist comme un outil ! Pour toutes les raisons que tu évoques, je considère mon année sabbatique en Amérique du Sud comme un tournant dans ma vie ! Tu as parfaitement résumé les satisfactions intérieures que je ressens encore aujourd’hui depuis mon retour (il y a 3 ans).

    1. Merci Nico. Rien de comparable à ce moment où on se rend compte qu’on est capable de bien plus que ce qu’on pensait, n’est-ce pas ? Merci de ton commentaire !

  4. Merci pour cet article qui résume tellement ce que je ressens. C’est un véritable moteur dans la vie. Je dis souvent que cela devrait être remboursé par la sécu car c’est un tel bienfait. Par contre je ne savais pas que cela avait été à la mode et je ne savais pas non plus que cela était devenu un peu “has been”. Moi je dis que cela devrait être presque obligatoire. Chacun aurait sa bucket list comme on a tous notre carte d’identité. Merci encore pour ce bel article.

  5. Pingback: Comment satisfaire son besoin de reconnaissance : événement interblogueurs 2022 - Développer sa confiance en comprenant son cerveau 🧠
  6. Je viens d’arriver par hasard sur cet article et je crois que je vais mettre le blog entier sur ma “bucket list” ahah.

    Merci pour le partage!

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Cagole 2

Bienvenue !

Salut, c’est Virgo, une accro de voyages, de ciné et de Coca zéro (direct en perfusion).

En 2015, j’ai commencé ma première bucket list, c’est-à-dire la liste de tout ce que j’ai envie de faire avant de mourir, et depuis, je m’efforce de réaliser tous les rêves qu’elle contient.

Sur ce blog, vous trouverez une tonne d’idées et de conseils pour créer votre Bucket List, l’étoffer et surtout la réaliser !

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